Bulletin ASB 19

1er juin 2003

 

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 Birmanie: Aung San Suu Kyi ramenée dans la capitale par la junte 

 YANGON - La junte militaire au pouvoir en Birmanie a ramené dans la capitale la chef de l'opposition, Aung San Suu Kyi, a-t-on appris de source proche du pouvoir. Elle avait été interpellée vendredi soir dans le nord du pays.

La lauréate du prix Nobel de la paix, qui fait officiellement l'objet d'une mesure de «détention protégée», a été transférée dans un pavillon pour hôtes du gouvernement de Yangon. La junte a également annoncé la fermeture pour une durée indéterminée des universités et des collèges.

«(La France) souhaite que Aung San Suu Kyi retrouve sans délai sa pleine liberté de mouvement. Elle reste plus que jamais attachée au processus de réconciliation nationale dans ce pays et réaffirme son appui aux efforts menés en ce sens dans le cadre des Nations-Unies», a dit un porte-parole du ministère français des affaires étrangères.

(SDA-ATS\/cc ac/c9bur jus)
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Lola



 

1er juin 8h02

Birmanie: les dirigeants de la LND placés en résidence surveillée 

 RANGOUN - Tous les dirigeants birmans du parti d'Aung San Suu Kyi, la ligue nationale pour la démocratie, ont été placés en résidence surveillée. Les principales permanences de la LND ont également été fermées. L'opposante Aung San Suu Kyi avait été arrêtée hier.

(SDA-ATS\/fb ger/c9bur reg jus mil)

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1er juin 8h52

Birmanie: les dirigeants des opposants en résidence surveillée

 RANGOUN - Les dirigeants de la ligue nationale pour la démocratie ont été placés en résidence surveillée, à Rangoun, en Birmanie. Les principales permanences du parti d'Aung San Suu Kyi ont été fermées dans le pays. L'opposante birmane a été arrêtée hier.

La junte a annoncé samedi que Mme Suu Kyi avait été «temporairement placée sous la protection des autorités» du nord du pays, après de violents affrontements entre ses sympathisants et des éléments pro-junte qui ont fait quatre morts vendredi, lors d'une longue tournée du prix Nobel de la paix.

Sept membres du Comité exécutif central (CEC), organe de direction de la LND, principal parti d'opposition, ont été placés en résidence surveillée à Rangoun, selon cette source.

Les deux autres membres du CEC, Aung San Suu Kyi et Tin Oo, respectivement secrétaire général et vice-président de la Ligue, se trouvaient «placés temporairement sous la protection» des autorités locales du nord de la Birmanie où ils étaient en tournée.

«Tous les sièges de la LND dans les grandes villes ont été scellés», a ajouté cette source.

La LND a été l'objet d'une féroce répression dans les années 90 après avoir remporté massivement des élections dont la junte n'a jamais voulu reconnaître les résultats.

Elle avait pu progressivement rouvrir ses permanences depuis la levée de l'assignation à résidence de Mme Suu Kyi il y a un an, à la faveur d'un léger dégel politique.

Le sort de Mme Suu Kyi elle-même est incertain. Elle était en état d'arrestation dans le nord du pays, interdite de communications avec l'extérieur, et son transfert à Rangoun pourrait intervenir rapidement, selon des sources informées.

(SDA-ATS\/fb ger/c9bur jus reg mil parp)

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 1er juin 15h26

Birmanie: Aung San Suu Kyi placée «sous protection» par la junte 

 RANGOUN - En Birmanie, la cheffe de file de l'opposition Aung San Suu Kyi a été placée «sous protection» par la junte. Des membres de son parti ont été mis en résidence surveillée. Le processus politique semble ainsi être reparti des années en arrière.

La junte a annoncé samedi que Mme Suu Kyi et 18 membres de son entourage avaient été «temporairement placés sous la protection des autorités». Les militaires ont pris pour prétexte des affrontements entre ses sympathisants et des éléments pro-junte qui ont fait quatre morts vendredi, lors d'une longue tournée politique du prix Nobel de la paix dans le nord du pays.

Dimanche, de nouvelles mesures répressives contre la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi, le principal parti d'opposition, ont été annoncées. Sept membres du Comité exécutif central (CEC), son organe de décision, ont été placés en résidence surveillée à Rangoun.

Parmi eux figurent les deux fidèles lieutenants de Mme Suu Kyi, Aung Shwe, président de la LND et U Lwin, porte-parole, dont les domiciles ont été investis par des membres des forces de sécurité. Les deux autres membres du CEC, Aung San Suu Kyi et Tin Oo, vice-président de la Ligue, se trouvaient toujours officiellement dans le nord de la Birmanie.

Une source gouvernementale a également annoncé que «tous les sièges de la LND dans les grandes villes ont été scellés», soit sept à huit sièges au total. Samedi, la junte avait brutalement fermé le siège de la LND en plein coeur de Rangoun.

Les événements de la fin de semaine semblent ramener la Birmanie plusieurs années en arrière et revenir sur les quelques progrès tangibles engrangés depuis 2000. Cette année-là, la junte avait accepté d'ouvrir des discussions historiques avec Mme Suu Kyi en vue d'une démocratisation.

(SDA-ATS\/da fb sy/c8bur reg mil int)

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1er juin 18h51

Birmanie: fermeture des bureaux de l'opposition à travers le pays

 par Aye Aye Win

 

RANGOON, Birmanie (AP) - La junte militaire birmane a fermé dimanche la majorité des bureaux du parti de la dissidente Aung San Suu Kyi dans le pays, au lendemain de la mise en «détention protective» de la lauréate du Nobel de la paix et de 19 autres membres de sa Ligue nationale pour la démocratie (LND). Dans la journée, la dissidente a été rapatriée dans un «endroit sûr» à Rangoon, selon les autorités.

Les universités et collèges du pays ont été également fermées, a-t-on appris de sources universitaires. Cette décision n'a pas été annoncée officiellement, mais un haut responsable d'une faculté qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat a rapporté que les autorités avaient demandé dimanche aux responsables du supérieur de fermer les universités pour une durée indéfinie.

Dans la journée, la junte a précisé quu'Aung San Suu Kyi avait été rapatriée à Rangoon dans un «endroit sûr» de la capitale. On précisait toutefois sous couvert d'anonymat qu'il ne s'agissait pas de sa propriété sur le lac Inya.

Selon des sources à la LND, de hauts responsables du parti ont été assignés à résidence à Rangoon, mais on reste sans nouvelles de Tin Oo, le vice-président du parti. Des riverains et des membres de la LND ayant requis l'anonymat ont également rapporté que les bureaux du parti situés en banlieue de Rangoon et dans d'autres régions de la Birmanie ont également été fermés dimanche.

La veille, la dissidente birmane et ses partisans avaient été placés en «détention protective» après des affrontements entre les partisans et les opposants de la dissidente à Dipeyin (nord), selon la junte birmane. Des affrontements survenus tard vendredi dans cette ville auraient fait quatre morts et 50 blessés, selon le général Than Tun.

Le quartier général de la LND a été fermé samedi et «restera temporairement fermé jusqu'à ce que le problème actuel soir réglé», a ajouté ce porte-parole du gouvernement birman. «Autrement, d'autres problèmes peuvent être causés».

La libération d'Aung San Suu Kyi en mai 2001 avait suscité l'espoir d'une fin de la paralysie politique en Birmanie. Mais les affrontements de vendredi marquent plutôt l'impossibilité d'un accord négocié entre la junte au pouvoir et l'opposition menée par Suu Kyi, qui a remporté les élections générales en 1990, avant que la junte ne confisque cette victoire.

Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a estimé samedi que ces «développements soulignent le besoin urgent d'une réconciliation nationale en Birmanie». L'émissaire onusien Razali Ismaïl devrait se rendre mercredi en Birmanie pour tenter à nouveau d'aider la reprise de dialogue entre la junte et le parti de Suu Kyi.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a fait connaître dimanche sa «préoccupation» et souhaité que la dissidente «retrouve sans délai sa liberté de mouvemente». Le Quai d'Orsay ajoute que la France «reste plus que jamais attachée au processus de réconciliation nationale» et dit continuer à suivre »avec vigilance» la situation. AP

kb-mw/v0/com

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1er juin 21h18

Birmanie: Aung San Suu Kyi ramenée dans la capitale par la junte 

 YANGON - La junte militaire au pouvoir en Birmanie a ramené dans la capitale la chef de l'opposition, Aung San Suu Kyi, a-t-on appris de source proche du pouvoir. Elle avait été interpelée vendredi soir dans le nord du pays.

La lauréate du prix Nobel de la paix, qui fait officiellement l'objet d'une mesure de «détention protégée», a été transférée dans un pavillon pour hôtes du gouvernement de Yangon. La junte a également annoncé la fermeture pour une durée indéterminée des universités et des collèges.

«(La France) souhaite que Aung San Suu Kyi retrouve sans délai sa pleine liberté de mouvement. Elle reste plus que jamais attachée au processus de réconciliation nationale dans ce pays et réaffirme son appui aux efforts menés en ce sens dans le cadre des Nations-Unies», a dit un porte-parole du ministère français des affaires étrangères.

(SDA-ATS\/cc ac/c9bur jus)

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