Multilateral economic development assistance

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Description: La conditionnalit?, de par sa nature essentiellement politique, a souvent ?t? ?tudi?e par des politologues plut?t que par des juristes. Ce constat est attribuable ? l?absence d?une r?glementation juridique internationale relative ? la conditionnalit?, et ? sa mise en oeuvre de nature essentiellement ad hoc, et non syst?matique. Tous les Etats n?appliquent pas la conditionnalit? politique, ni ne l?appliquent-ils tous de mani?re homog?ne; et encore moins y sont-ils tous soumis ?quitablement. La conditionnalit? est toujours subordonn?e ? des exigences g?opolitiques, strat?giques, commerciales et ?conomiques.1 Beaucoup d?arguments peuvent ?tre mobilis?s contre la conditionnalit?: le principe de non ing?rence, la critique du n?ocolonialisme, le relativisme culturel, etc. Toutefois, la n?cessit? de prot?ger et de promouvoir les droits de l?homme peut suffire ? la l?gitimer, pour le moins d?un point de vue conceptuel. D?un point de vue juridique, reste encore ? prouver la l?galit? de cette pratique dans le droit international. L?argument principal ? cet effet r?side dans l?article 2.1. du Pacte International sur les Droits civils et Politiques, ratifi? par la communaut? internationale, lequel sugg?re que tous les Etats parties prennent des initiatives, notamment par l?interm?diaire de l?aide internationale et de la coop?ration, pour parvenir ? la r?alisation compl?te des droits reconnus dans le Pacte.2 La Communaut? europ?enne, au sortir de la Guerre Froide, adopte une nouvelle conception du d?veloppement et de sa mise en oeuvre ; une conception plus lib?rale, et qui engage davantage la responsabilit? des PVD dans le processus de d?veloppement. Dans ce contexte surgit la notion de conditionnalit? politique de l?aide : d?sormais, l?aide est d?livr?e ? condition que les pays r?cipiendaires s?engagent ? respecter les droits fondamentaux et les principes d?mocratiques. L?aide au d?veloppement communautaire n?a pas toujours impliqu? cette notion de m?rite ; nous le verrons dans la premi?re partie. Les bases juridiques sur lesquelles a ?t? con?ue la politique d?aide au d?veloppement communautaire jusque dans les ann?es 1990 datent du Trait? de Rome. Les relations avec les ? pays et territoires d?outre mer ? constituaient ? l??poque une partie substantielle du Trait?, de mani?re ? assurer la p?rennit? des relations entre les m?tropoles europ?ennes et leurs colonies une fois leur ind?pendance acquise. La conception des relations entre les PVD et la CEE a donc ?t? durablement marqu?e par les dispositions du Trait? de Rome. G?ographiquement, cela signifiait des relations z?l?es avec les pays ACP (regroupant, plus ou moins, les ex PTOM ), dans le cadre des Conventions successives de Lom? ; et des relations tardives et modestes avec les PVD non associ?s, selon la terminologie r?v?latrice de la r?glementation communautaire. Politiquement, les Conventions de Lom? r?glaient la coop?ration au d?veloppement communautaire avec les pays ACP sur base d?une relation neutre, sans condition politique ou ?conomique pr?alable. L??chec de cette politique appara?t de plus en plus flagrant apr?s la crise de la dette et l?incapacit? des ?conomies en d?veloppement, surtout des pays ACP, ? s?ins?rer dans le syst?me ?conomique mondial globalis?. A la m?me ?poque, la fin de la Guerre Froide voit les d?mocraties lib?rales occidentales triompher. L?Union Europ?enne est cr??e en 1992 sur base des principes lib?raux d??conomie de march?, de bonne gouvernance, de d?mocratie et de respect des droits de l?homme. D?sormais, ces principes impr?gneront la politique ext?rieure communautaire d?finie dans le cadre de la PESC. Les relations communautaires avec les PVD doivent ?tre revues dans cette optique lib?rale. La nouvelle politique des droits de l?homme va ?tre mise en oeuvre ? travers la conditionnalit? politique de l?aide au d?veloppement. D?sormais, la politique de d?veloppement ne doit plus ?tre consid?r?e de mani?re isol?e mais comme un ?l?ment de la politique ext?rieure communautaire.3 Nous l? observerons, en analysant les relations r?gionales eurasiatiques, dans la deuxi?me partie. Le partenariat avec l?ANASE a une port?e allant de la coop?ration commerciale, ?conomique et politique ? la coop?ration au d?veloppement. Le dialogue intergouvernemental au sein de l?ASEM (qui r?unit les 27 membres de l?UE et 16 pays asiatiques dont la Chine, le Japon, l?Inde, la Cor?e du Sud et les pays membres de l?ANASE ) a aussi un dessein multidimensionnel, confrontant les diff?rentes parties relativement ? leurs politiques ?trang?re, ?conomique et financi?re. Dans la quatri?me partie, nous ?tudierons le cas de la conditionnalit? politique appliqu?e ? la Birmanie, gouvern?e depuis 40 ans par une junte militaire devenue la b?te noire de la communaut? internationale. Depuis 1997, la Birmanie ne b?n?ficie plus de pr?f?rences tarifaires pour ses exportations vers l?UE. Pas plus ne dispose-t-elle aujourd?hui de l?aide communautaire au d?veloppement. Apres une pr?sentation g?n?rale du pays et son histoire contemporaine, nous tenterons d??valuer les effets de la strat?gie communautaire dans le cas birman et l?opportunit? d?appliquer la conditionnalit? politique (et les sanctions qu?elle implique) pour mener un pays ? se r?former et ? se d?velopper.
Creator/author: Louise Culot
Source/publisher: Universit? Libre de Bruxelles
2007-09-00
Date of entry/update: 2007-10-19
Grouping: Individual Documents
Language: Francais, French
Format : pdf
Size: 481.21 KB
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Description: "More aid to Burma?s border regions is a good idea, but not when the International Crisis Group is only telling half the story... By making the case for increasing aid to Burma,the ICG stands accused of using dirty tactics. ... The report, Myanmar: Aid to Border Areas, advocates increased development projects in predominantly ethnic border regions, often in ceasefire zones or post-conflict areas, by depoliticizing aid and appealing to the immense humanitarian crisis facing Burma. By obscuring the junta that is largely responsible for the country?s socio-economic atrophy, the Brussels-based think tank is promoting more engagement isolated from Burma?s complex political impasse. Utilizing the vague SPDC term ?Border Areas?, the report outlines a strategy for ?the empowerment of ordinary people.? It details ways for international non-governmental organizations, or INGOs, to nurture networks of community-based organizations, or CBOs, religious groups and other civil society networks in more ?bottom-up? development methods, and away from authoritarian ?top-down? projects..."
Creator/author: David Scott Mathieson
Source/publisher: "The Irrawaddy" Vol. 12, No. 9
2004-10-00
Date of entry/update: 2004-11-11
Grouping: Individual Documents
Language: English
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Description: Yangon/Brussels, 9 September 2004: "International assistance to Myanmar?s Border Areas is needed to consolidate peace and lay the foundations for a more open, democratic system. Despite continuing state repression in Myanmar and widespread international unwillingness to deal directly with the regime, properly targeted developmental and humanitarian aid can and should be given to help a limited and particular part of the country. Myanmar: Aid to the Border Areas,* the latest report from the International Crisis Group, lays out in detail why the Border Areas are different and discusses how expanded international assistance could be implemented without strengthening the present government. "The international community has tended to disregard the needs of the Myanmar?s desperately poor ethnic minority communities", says Robert Templer, Asia Program Director at ICG. "Foreign aid for the Border Areas should be seen as complementary to diplomatic efforts to restore democracy." The remote, mountainous areas along the borders with Thailand, Laos, China, India and Bangladesh, largely populated by ethnic minorities, have long suffered from war and neglect, which have undermined development. Extreme poverty is widespread, though the area contains more than a third of the country?s population and most of its natural resources. The Border Areas also link to some of the world?s fastest growing economies. The prospects for Myanmar?s peace, prosperity and democracy are thus closely tied to the future of these regions. International assistance could also reduce refugee flows and the dangers from cross border threats such as the spread of drugs and AIDS, and environmental damage from deforestation. Much of the world has been reluctant to have any direct dealings with the regime. The political stalemate which has prevailed since the military suppression of the pro-democracy movement in 1988 continues unabated. Daw Aung San Suu Kyi remains in custody, and there is no sign that the National Convention reconvened in May 2004 will produce any meaningful change. Without movement on these two fronts a comprehensive way forward that steers a course between sanctions and over-eager engagement will have few attractions for the international community. "But if it can overcome its distaste somewhat and at least agree to work with local authorities to a limited extent, the outside world can play a very positive, perhaps even catalytic, role inside this particular region of Myanmar", says Templer. "Although the linkages between peace, prosperity and democracy are complex, international help for the Border Areas provides an important organising principle and practical means for their realisation."
Source/publisher: International Crisis Group
2004-09-09
Date of entry/update: 2004-09-09
Grouping: Individual Documents
Language: English
Format : pdf
Size: 410.83 KB
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