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La déprime des cours du brut accélère la recomposition du parapétrolier

                          La Tribune - Archive du 98/03/11 
                          Entreprise - Industrie - 

                          + Les Américains ont ouvert la voie des
restructurations avec le doublé Halliburton-Dresser et
                          EVI-Weatherford. + Un autre américain, Baker
Hugues, serait candidat au rachat de Géoservices. +
                          Mais le français Isis se dit prêt à faire
jouer son droit de préemption. 

                          @@ La Tribune @@ La production augmente, les
cours dépriment et les affaires reprennent dans le
                          parapétrolier où l'on s'attend à une
recomposition du secteur. Un peu à l'instar des grandes
                          restructurations qui avaient suivi le
contre-choc pétrolier de 1986. Comme l'indique un porte-parole de
                          Schlumberger qui vient de se faire ravir sa
place de numéro un mondial à la suite du mariage annoncé des
                          américains Dresser et Halliburton, « la baisse
du prix du brut a entraîné celle des actions des entreprises
                          parapétrolières. Ces consolidations sont
normales et nous nous y attendions ». Spéculations. Le
                          recomposition du paysage parapétrolier a
commencé avec un doublé américain. Quelques jours après
                          Dresser-Halliburton dont la fusion devrait
donner naissance à un géant réalisant près de 100 milliards de
                          francs de chiffre d'affaires - même s'il
laisse au très rentable Schlumberger son rang de leader mondial
                          dans le logging, la sismique et le forage -
deux sociétés texanes EVI et Weatherford Enterra faisaient part
                          de leur future union. Cette alliance devrait
les hisser au quatrième rang mondial avec un chiffre d'affaires
                          de 24 milliards de francs. Il n'en fallait pas
plus pour relancer toutes les spéculations sur de futurs
                          rapprochements dans le parapétrolier français.
D'autant que, un peu à contre-courant, ETPM, la filiale
                          parapétrolière de Suez-Lyonnaise, annonçait
qu'elle rompait une liaison vieille de près de neuf ans avec
                          l'américain McDermott. Il semblerait que ce
soit ce dernier qui ait pris l'initiative de la séparation. La
                          plupart des analystes estiment que ni l'un ni
l'autre des deux ex-partenaires ne devrait rester longtemps
                          célibataire. « Rien ne presse », indique-t-on
au siège de ETPM à Nanterre. Certains misent sur un
                          rapprochement avec Bouygues Offshore. ETPM
conduit en effet plusieurs projets d'envergure avec ce
                          dernier. En particulier dans le golfe de
Guinée où l'attribution par Elf-Sonangol d'un énorme contrat (15
                          milliards de francs) pour l'exploitation du
champ de Girassol est très attendue. Mais Bouygues comme
                          ETPM devront tenir compte des décisions de
leurs maisons mères respectives. Ni l'une ni l'autre n'ayant, à
                          des degrés divers, achevé leur
restructuration. Dans cette effervescence, le franchissement par Isis,
                          annoncé la semaine dernière, du seuil de 20 %
du capital de Coflexip Stena Offshore a alimenté toutes les
                          spéculations. Mais Achille Ferrari, le
président d'Isis, souhaite calmer les esprits et « ne pas exagérer
                          l'importance de ce mouvement ». Pour le patron
du holding industriel de l'Institut français du pétrole, 20
                          %, part détenue également dans Coflexip, « est
un niveau satisfaisant ». Pourtant Isis est prêt à enfreindre
                          sa règle du 20 % pour Géoservices. Cette
société spécialisée dans les « multiservices » dont le prix selon
                          certaines estimations est estimé à 1,2
milliard, est convoitée par l'américain Baker Hugues. Mais Isis qui a
                          augmenté en 1995 sa participation à 35 %
devrait faire jouer son droit de préemption. Le schéma serait
                          celui d'une reprise avec un autre partenaire
suivi d'une introduction en Bourse. Sérénité. La chute des
                          cours pétroliers entraînera-t-elle d'autres
restructurations ? Schlumberger se veut serein : aucun contrat
                          n'a été annulé et les prix des prestations
restent élevés. Confirmation chez Elf Aquitaine où l'on souligne
                          que même à 13 dollars « tous nos projets
passent » et qu'aucun projet n'a été retardé, encore moins
                          annulé. Même les compagnies pétrolières
américaines si promptes à réagir quand il s'agit de sabrer dans
                          les dépenses et les effectifs n'ont à ce jour
pas bougé. Elisabeth Rocard (same journalist that writes on TOTAL for La 
Tribune...)