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TOTAL's merger: Whiplash or Fall ou
Subject: TOTAL's merger: Whiplash or Fall out as the French get twisted
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With all the spin about stock options and non resident investors pushing
up the French stock market, and weighing down anglosaxon standards for
accountability and trasparency hitting, rather, spurring on TOTAL's
buyouts of PetroFina and Elf, it seems this made in the USA oil merger
rush has sent the french into a tailspin. The FRench dont like to be
disturbed, particularly by other frenchmen. But this time Desmarest has
done it, and if you didnt know, he was more or less pushed by the market
logic. You should know that since 1987 when non residents accounted for
only 12% of the french stock market, today they account for over 45%
(figure recently published by the FRench economic daily, Les Echoes).
So it shouldnt be any news to you, especially in view of the fact that I
have mentioned it repeatedly, US retired funds through the pension funds
holdings of institutional investors are investing in TOTAL and
therefore, ergo, are backing the TOTAL Yadana pipeline.
Nice, cozy, sweet. And Desmarest is spreading the risk, while not taking
the direct heat of the Yadana pipeline, thank you US investors. So in
the US, look around, and see the fine US growth and how its stake in the
TOTAL Yadana pipeline is no longer just a french business question.
While the US investors exert US norms for profits, they ought to be
asserting US requirements for shareholder responsibility and management
adherence to the company's Code of Conduct principles. And they do not.
Not enough. And certainly not at TOTAL where the management is anything
but clear, transparent or open.
Check out the following story how now the French are in a dither,
attacking Jaffré, the Elf captain for stealing the show, some 50 million
$ in stock options in the merger deal with TOTAL, now your daily french
opera bouffe.
Once again, the French here caught walking forward with the heads turned
around. Corporate governance, a la francaise. a story how the french
corporate bosses, trained and formed in public service functionary
roles, get away with millions and steal this country blind. ds
its in french, sorry, do the best you can, (most of the words are
english related anyway)
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[Image][Image]
[LE QUOTIDIEN] TotalFina: de l'art d'additionner les alliances
Un rapprochement avec l'italien ENI est envisagé.
[Image] France et Italie l'approuvent.
Par MURIEL GREMILLET
Le samedi 25 et dimanche 26 septembre 1999
[Image]
[L] 'ogre TotalFina Elf va-t-il continuer à grossir
en s'alliant avec l'italien ENI? Vendredi, au
sommet franco-italien de Nîmes, les gouvernements
des deux pays ont annoncé «qu'ils n'étaient pas
hostiles à un rapprochement entre les deux groupes»,
et qu'ils ne pouvaient être indifférents à un
secteur aussi important que celui de l'énergie.
Complémentarité. L'ENI a longtemps été présentée
comme l'allié potentiel de Philippe Jaffré, alors
président d'Elf. Le directeur général d'ENI,
Vittorrio Mincato, a d'ailleurs expliqué vendredi,
dans une interview au quotidien économique italien
Il Sole 24 Ore, que les deux groupes discutaient
depuis de longs mois d'un rapprochement. «En
janvier, nous avions défini avec Philippe Jaffré une
procédure et quelques points clefs. Ensuite, est
arrivée l'offre de TotalFina et alors nous avons
décidé de ne pas déranger l'opération qui disposait
du soutien du gouvernement français.» Taille tout
juste inférieure à celle d'Elf, activités
complémentaires, les atouts de la société italienne
ont souvent été mis en avant. Le seul problème était
la part de l'Etat dans la société : 36% du capital
sont encore aux mains du Trésor italien, ce qui
compliquait une alliance rapide pour contrer
l'offensive de Total. L'annonce le 13 septembre de
la fusion, finalement «amicale» entre TotalFina et
Elf, a fait à nouveau s'agiter les marchés.
Rivalité. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs de
rapprochement entre le nouveau groupe pétrolier
français et l'ENI circulaient. L'annonce, par les
deux gouvernements vendredi qu'ils ne seraient pas
hostiles à cette alliance, pourrait de nouveau
ouvrir une période de grandes man?uvres dans le
monde pétrolier. Renato Ruggiero, le président de
l'ENI, a d'ailleurs laissé entendre cette semaine
dans la presse italienne que ce rapprochement
n'aurait que des avantages pour le futur groupe, qui
pourrait rivaliser avec les leaders mondiaux Shell
et Exxon Mobil.
Toutefois, chez TotalFina, on se garde bien de hâter
les choses. «Nous devons déjà mener à bien notre
fusion avec Elf, explique-t-on dans le groupe. Il
nous faudra un an pour que tout soit mis au point.
Pour le moment, les discussions et les
rapprochements ne sont pas à l'ordre du jour.»
Neutralité. Le 11 septembre, les dirigeants de l'ENI
s'étaient pourtant faits pressants auprès de Thierry
Desmarest, le patron de TotalFina Elf, en lui
expliquant qu'ils étaient disposés à «former une
alliance avec le nouveau groupe français». De leurs
côtés, les gouvernements français et italien ont
assuré qu'ils ne pousseraient pas les groupes à une
alliance à tout prix. Massimo d'Alema, le président
du Conseil italien a assuré, à l'issue du sommet
franco-italien, qu'il suivait l'affaire avec
«détachement et neutralité», comme cela est
approprié pour une décision de marché. Lionel Jospin
a pris la même position expliquant que «les
décisions sont prises par les entreprises». A moins
qu'elles annoncent des suppressions d'emplois
massives.
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Le coup de pied de l'âne de Desmarest
Le PDG de TotalFina confirme implicitement les
rumeurs sur les indemnités de l'ancien patron d'Elf.
Par NATHALIE BENSAHEL
«Les chiffres qui
circulent sont des
absurdités et ceux
qui les répandent
sont des jaloux,
des envieux et des
imbéciles.»
Philippe Jaffré
hierry Desmarest vient de confirmer en creux ce
que Philippe Jaffré dément en clair depuis plus
d'une semaine : selon le PDG de TotalFina, l'ancien
patron d'Elf Aquitaine a effectivement touché une
indemnité de départ très importante - entre 200 et
300 millions de francs selon nos informations -,
constituée en grande partie par la plus-value qu'il
va réaliser sur son paquet de stock-options, et d'un
«golden parachute» qui s'élèverait à une quarantaine
de millions de francs. Interrogé sur LCI, à propos
de la polémique lancée sur les indemnités du PDG
sortant d'Elf, le président de Total n'a même pas
essayé de démentir la rumeur. Une sorte de coup de
pied de l'âne contre Jaffré.
«Il y a un comité de rémunération au conseil
d'administration d'Elf Aquitaine qui s'est prononcé
sur les indemnités de Philippe Jaffré», a-t-il
indiqué. «Le gros de son package, ce sont les
valeurs des stock-options, et les stock-options il
les a gagnées en faisant grimper le titre Elf tout
au long de sa présidence. Il est normal que Philippe
Jaffré, qui y a largement contribué, en ait les
fruits.» Signé furax. Sans donner la moindre
indication chiffrée, Thierry Desmarest accrédite
pourtant la fameuse rumeur, celle qui court depuis
le 13 septembre dernier - date de l'accord Elf-Total
-, et qui évalue la démission du patron d'Elf à au
moins 200 millions. «Calomnie», s'indigne Philippe
Jaffré qui a choisi le mépris comme ligne de
défense. Le 20 septembre dernier sur RTL, le PDG a
estimé que les chiffres qui circulent «sont des
absurdités» et que ceux qui les répandent sont des
«jaloux, des envieux et des imbéciles». «Le chiffre
de mes indemnités est entre mon conseil
d'administration et moi-même», a-t-il affirmé,
refusant d'en dévoiler le montant.
La chose demeurera donc totalement opaque. Rien
n'oblige en effet le responsable d'un grand groupe,
son conseil d'administration ou encore son comité de
rémunération à publier une ou des informations sur
l'argent touché par ses dirigeants.
En France, l'idée du gouvernement d'entreprise a ses
limites et le principe de transparence des salaires,
des primes et des stock-options, quasiment
obligatoire aux Etats-Unis, n'a pas encore frappé
ces hauts responsables au coin du bon sens.
Résultat : cette opacité générale, qui ne concerne
pas que Philippe Jaffré mais tous les PDG cotés au
CAC 40, entretient le doute et diffuse l'idée que le
montant des indemnités de départ n'est parfois -
souvent? - pas justifié. Même si Thierry Desmarest
affirme que «les stock-options associent la fortune
du management à la fortune des actionnaires», même
si le cours du titre Elf est effectivement passé
pendant la présidence Jaffré de 390 francs à
l'automne 1994 à 1 088 francs aujourd'hui, le cas du
PDG sortant d'ELF et son cortège de rumeurs
confortent l'idée qu'en France, les patrons peuvent
faire fortune dans l'ombre, à l'abri de tout
contrôle.
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