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Euro-Burmanet, French press, IHT (r)



Dear Euro-Burmanet readers, these two stories picked up from IHT and 
Libération. The Libé story, in french, highlights the karen tragedy in 
slorc death camps, and the diminshed forces of the karen rebel movement, 
while citing political and diplomatic victory to slorc in wake of US Sec 
of State Warren Christopher's ill-fated mission to Jakarta. It looks like 
Free Burma has been officially betrayed by the White House, as the 
repression worsens.
Dawn Star, Euro-Burmanet (we have had technical problems and delays, but 
will be fully operation and back up to date, we hope, soon. Sorry for any 
inconvenience.)

http ://www-uvi.eunet.fr/

<hr>
Headline: Nettoyage ethnique de la junte birmane :  Près de 75.000 Karens 
ont été regroupés dans des "camps de concentration "
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political 
prisoners, human rights, Slorc abuses, nettoyage ethnique, Karens, 
Libération - Alain Lebas, Karenni, AFP, 
Date: Juillet 27, 1996
Source: Libération  (Alain Lebas)
Section: ebn
Rubrique: aa

Bangkok - Plus d'une centaine de personnes appartenant à la minorité 
karen sont mortes de faim et de maladie, ces derniers jours, dans huit 
"camps de concentration " que l'armée birmane a ouverts dans l'Etat 
Kayah, ont rapporté vendredi des sources de l'opposition karen en 
Thaïlande. Les victimes faisaient partie d'un groupe de 70.000 à 75.000 
Karens récemment expulsés de leurs villages. 

Selon des témoins cités par l'AFP, l'armée birmane a déclenché une 
véritable campagne répression dans l'Etat Kayah, une région habitée 
principalement par les minorités ethniques karen et karenni. 

La loi martiale et le couvre-feu ont été instaurés. Ceux qui ne s'y 
conforment pas sont abattus à vue. Des centaines de villages auraient été 
pillés avant d'être détruits et leur population déplacée vers les "zones 
d'établissement ", situées à proximité des bases militaires.

L'armée tente ainsi d'isoler les derniers insurgés karens de la 
population civil. La majorité des personnes regroupées sont des femmes, 
des enfants et des vieillards. Des milliers auraient été envoyés aux 
travaux forcés. Femmes et fillettes seraient systématiquement violées, 
les greniers à riz systématiquement brûlés. Le Parti national 
progressiste karen, une des guérillas ethniques en lute contre le régime 
de Rangoon, a appelé dans un communiqué, les Etats-Unis, l'Union 
européenne et l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique) à 
envoyer rapidement des missions d'enquête et des secours dans cette 
région de l'est de la Birmanie " avant que des centaines d'autres 
personnes ne périssent ".

Jeudi, à Washington, le Sénat américain a rejeté l'imposition de 
sanctions unilatérales massives contre la Birmanie, qui st dirigée depuis 
1988 par une junte militaire appelée Slorc (Conseil d'Etat pour la 
restauration de l'ordre et d la loi). Les sénateurs ont toutefois adopté 
un amendement autorisant la suspension de nouveaux investissements 
américains dans ce pays si le Slorc accentue la répression contre 
l'opposition démocratique birmane. Ce texte de loi permet au président 
Bill Clinton de prohiber de nouveaux investissements en Birmanie si les 
généraux du Slorc " causent du tort (à), arrêtent de nouveau pour ses 
activités politques ou ordonnent l'exil " de Aung San Suu Kyi, la figure 
de proue de l'opposition birmane et prix Nobel de la paix 1991.

La junte birmane a remporté un succès diplomatique, la semaine dernière à 
Djakarta, lors de la réunion ministérielle de l'Asean. Celle-ci a accordé 
à la Birmanie, sans réserve ni condition, le statut d'observateur. Cette 
admission permet à ce pays jusqu'ici isolé sur la scène internationale de 
devenir membre à part entière de l'Asean avant l'an 2000.

A l'intérieur du pays aussi, la junte a marqué des points. Pour la 
première fois depuis l'indépendance de la Birmanie en 1948, le pouvoir 
central de Rangoon est sur le point de réaliser l'unité du pays, en 
mettant fin aux insurrections armées qui avaient éclaté parmi les 
minorités ethniques.

Au nord, dans les Etats Shan et Kachin, l'armée est parvenue à " 
neutraliser " une douzaine d'ethnies rebelles en leur proposant une 
amnistie. Même Khun Sa, seigneur de l'opium du Triangle d'or, et ses 
quelque six milles hommes se sont ralliés au Slorc, en janvier. A 
l'ouest, dans l'Etat Arakan, l'armée a terminé sa "campagne 
d'annihilation " contre les musulmans birmanes, les Rohingyas : 200.000 
personnes ont dû fuir au Bangladesh. A l'est, dans les Etats Karen et 
Kayah, elle a mis en déroute la guérilla karen, dont les combattants ont 
dû se replier en Thaïlande. Mais quelques groupes isolés de combattants 
karens et karannis font encore le coup de feu contre les patrouilles 
gouvernementales. 

Bien que la direction de l'Union nationale karen, la plus pugnace et la 
plus ancienne des guérillas karens, affirme avoir encore sous ses ordres 
5.000 combattants, ses effectifs réels sont aujourd'hui plus proches de 
1.000 à 1.500 maquisards. Ils n'ont que des armes légères, achetées sur 
le marché noir thaïlandais. Réaliste, l'Union national karen souhaite, 
elle aussi, négocier avec le Slorc. Elle a fait savoir qu'elle avait 
renoncé à sa revendication d'indépendance pour une simple autonomie. Le 
Slorc a cependant imposé ses conditions : au préalable, les maquisards 
karens doivent déposer leurs armes et être placés dans des camps 
contrôlés par l'armée. Des conditions que rejette jusqu'à ce jour l'Union 
nationale karen. C'est donc pour mettre la pression sur la guérilla que 
le régime a lancé une campagne de répression contre la population civil 
karen.

Dear Euro-Burmanet readers, these two stories picked up from IHT and 
Libération. The Libé story, in french, highlights the karen tragedy in 
slorc death camps, and the diminshed forces of the karen rebel movement, 
while citing political and diplomatic victory to slorc in wake of US Sec 
of State Warren Christopher's ill-fated mission to Jakarta. It looks like 
Free Burma has been officially betrayed by the White House, as the 
repression worsens.
Dawn Star, Euro-Burmanet (we have had technical problems and delays, but 
will be fully operation and back up to date, we hope, soon. Sorry for any 
inconvenience.)

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Headline: Nettoyage ethnique de la junte birmane :  Près de 75.000 Karens 
ont été regroupés dans des "camps de concentration "
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political 
prisoners, human rights, Slorc abuses, nettoyage ethnique, Karens, 
Libération - Alain Lebas, Karenni, AFP, 
Date: Juillet 27, 1996
Source: Libération  (Alain Lebas)
Section: ebn
Rubrique: aa

Bangkok - Plus d'une centaine de personnes appartenant à la minorité 
karen sont mortes de faim et de maladie, ces derniers jours, dans huit 
"camps de concentration " que l'armée birmane a ouverts dans l'Etat 
Kayah, ont rapporté vendredi des sources de l'opposition karen en 
Thaïlande. Les victimes faisaient partie d'un groupe de 70.000 à 75.000 
Karens récemment expulsés de leurs villages. 

Selon des témoins cités par l'AFP, l'armée birmane a déclenché une 
véritable campagne répression dans l'Etat Kayah, une région habitée 
principalement par les minorités ethniques karen et karenni. 

La loi martiale et le couvre-feu ont été instaurés. Ceux qui ne s'y 
conforment pas sont abattus à vue. Des centaines de villages auraient été 
pillés avant d'être détruits et leur population déplacée vers les "zones 
d'établissement ", situées à proximité des bases militaires.

L'armée tente ainsi d'isoler les derniers insurgés karens de la 
population civil. La majorité des personnes regroupées sont des femmes, 
des enfants et des vieillards. Des milliers auraient été envoyés aux 
travaux forcés. Femmes et fillettes seraient systématiquement violées, 
les greniers à riz systématiquement brûlés. Le Parti national 
progressiste karen, une des guérillas ethniques en lute contre le régime 
de Rangoon, a appelé dans un communiqué, les Etats-Unis, l'Union 
européenne et l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique) à 
envoyer rapidement des missions d'enquête et des secours dans cette 
région de l'est de la Birmanie " avant que des centaines d'autres 
personnes ne périssent ".

Jeudi, à Washington, le Sénat américain a rejeté l'imposition de 
sanctions unilatérales massives contre la Birmanie, qui st dirigée depuis 
1988 par une junte militaire appelée Slorc (Conseil d'Etat pour la 
restauration de l'ordre et d la loi). Les sénateurs ont toutefois adopté 
un amendement autorisant la suspension de nouveaux investissements 
américains dans ce pays si le Slorc accentue la répression contre 
l'opposition démocratique birmane. Ce texte de loi permet au président 
Bill Clinton de prohiber de nouveaux investissements en Birmanie si les 
généraux du Slorc " causent du tort (à), arrêtent de nouveau pour ses 
activités politques ou ordonnent l'exil " de Aung San Suu Kyi, la figure 
de proue de l'opposition birmane et prix Nobel de la paix 1991.

La junte birmane a remporté un succès diplomatique, la semaine dernière à 
Djakarta, lors de la réunion ministérielle de l'Asean. Celle-ci a accordé 
à la Birmanie, sans réserve ni condition, le statut d'observateur. Cette 
admission permet à ce pays jusqu'ici isolé sur la scène internationale de 
devenir membre à part entière de l'Asean avant l'an 2000.

A l'intérieur du pays aussi, la junte a marqué des points. Pour la 
première fois depuis l'indépendance de la Birmanie en 1948, le pouvoir 
central de Rangoon est sur le point de réaliser l'unité du pays, en 
mettant fin aux insurrections armées qui avaient éclaté parmi les 
minorités ethniques.

Au nord, dans les Etats Shan et Kachin, l'armée est parvenue à " 
neutraliser " une douzaine d'ethnies rebelles en leur proposant une 
amnistie. Même Khun Sa, seigneur de l'opium du Triangle d'or, et ses 
quelque six milles hommes se sont ralliés au Slorc, en janvier. A 
l'ouest, dans l'Etat Arakan, l'armée a terminé sa "campagne 
d'annihilation " contre les musulmans birmanes, les Rohingyas : 200.000 
personnes ont dû fuir au Bangladesh. A l'est, dans les Etats Karen et 
Kayah, elle a mis en déroute la guérilla karen, dont les combattants ont 
dû se replier en Thaïlande. Mais quelques groupes isolés de combattants 
karens et karannis font encore le coup de feu contre les patrouilles 
gouvernementales. 

Bien que la direction de l'Union nationale karen, la plus pugnace et la 
plus ancienne des guérillas karens, affirme avoir encore sous ses ordres 
5.000 combattants, ses effectifs réels sont aujourd'hui plus proches de 
1.000 à 1.500 maquisards. Ils n'ont que des armes légères, achetées sur 
le marché noir thaïlandais. Réaliste, l'Union national karen souhaite, 
elle aussi, négocier avec le Slorc. Elle a fait savoir qu'elle avait 
renoncé à sa revendication d'indépendance pour une simple autonomie. Le 
Slorc a cependant imposé ses conditions : au préalable, les maquisards 
karens doivent déposer leurs armes et être placés dans des camps 
contrôlés par l'armée. Des conditions que rejette jusqu'à ce jour l'Union 
nationale karen. C'est donc pour mettre la pression sur la guérilla que 
le régime a lancé une campagne de répression contre la population civil 
karen.

Dear Euro-Burmanet readers, these two stories picked up from IHT and 
Libération. The Libé story, in french, highlights the karen tragedy in 
slorc death camps, and the diminshed forces of the karen rebel movement, 
while citing political and diplomatic victory to slorc in wake of US Sec 
of State Warren Christopher's ill-fated mission to Jakarta. It looks like 
Free Burma has been officially betrayed by the White House, as the 
repression worsens.
Dawn Star, Euro-Burmanet (we have had technical problems and delays, but 
will be fully operation and back up to date, we hope, soon. Sorry for any 
inconvenience.)

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Headline: Nettoyage ethnique de la junte birmane :  Près de 75.000 Karens 
ont été regroupés dans des "camps de concentration "
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political 
prisoners, human rights, Slorc abuses, nettoyage ethnique, Karens, 
Libération - Alain Lebas, Karenni, AFP, 
Date: Juillet 27, 1996
Source: Libération  (Alain Lebas)
Section: ebn
Rubrique: aa

Bangkok - Plus d'une centaine de personnes appartenant à la minorité 
karen sont mortes de faim et de maladie, ces derniers jours, dans huit 
"camps de concentration " que l'armée birmane a ouverts dans l'Etat 
Kayah, ont rapporté vendredi des sources de l'opposition karen en 
Thaïlande. Les victimes faisaient partie d'un groupe de 70.000 à 75.000 
Karens récemment expulsés de leurs villages. 

Selon des témoins cités par l'AFP, l'armée birmane a déclenché une 
véritable campagne répression dans l'Etat Kayah, une région habitée 
principalement par les minorités ethniques karen et karenni. 

La loi martiale et le couvre-feu ont été instaurés. Ceux qui ne s'y 
conforment pas sont abattus à vue. Des centaines de villages auraient été 
pillés avant d'être détruits et leur population déplacée vers les "zones 
d'établissement ", situées à proximité des bases militaires.

L'armée tente ainsi d'isoler les derniers insurgés karens de la 
population civil. La majorité des personnes regroupées sont des femmes, 
des enfants et des vieillards. Des milliers auraient été envoyés aux 
travaux forcés. Femmes et fillettes seraient systématiquement violées, 
les greniers à riz systématiquement brûlés. Le Parti national 
progressiste karen, une des guérillas ethniques en lute contre le régime 
de Rangoon, a appelé dans un communiqué, les Etats-Unis, l'Union 
européenne et l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique) à 
envoyer rapidement des missions d'enquête et des secours dans cette 
région de l'est de la Birmanie " avant que des centaines d'autres 
personnes ne périssent ".

Jeudi, à Washington, le Sénat américain a rejeté l'imposition de 
sanctions unilatérales massives contre la Birmanie, qui st dirigée depuis 
1988 par une junte militaire appelée Slorc (Conseil d'Etat pour la 
restauration de l'ordre et d la loi). Les sénateurs ont toutefois adopté 
un amendement autorisant la suspension de nouveaux investissements 
américains dans ce pays si le Slorc accentue la répression contre 
l'opposition démocratique birmane. Ce texte de loi permet au président 
Bill Clinton de prohiber de nouveaux investissements en Birmanie si les 
généraux du Slorc " causent du tort (à), arrêtent de nouveau pour ses 
activités politques ou ordonnent l'exil " de Aung San Suu Kyi, la figure 
de proue de l'opposition birmane et prix Nobel de la paix 1991.

La junte birmane a remporté un succès diplomatique, la semaine dernière à 
Djakarta, lors de la réunion ministérielle de l'Asean. Celle-ci a accordé 
à la Birmanie, sans réserve ni condition, le statut d'observateur. Cette 
admission permet à ce pays jusqu'ici isolé sur la scène internationale de 
devenir membre à part entière de l'Asean avant l'an 2000.

A l'intérieur du pays aussi, la junte a marqué des points. Pour la 
première fois depuis l'indépendance de la Birmanie en 1948, le pouvoir 
central de Rangoon est sur le point de réaliser l'unité du pays, en 
mettant fin aux insurrections armées qui avaient éclaté parmi les 
minorités ethniques.

Au nord, dans les Etats Shan et Kachin, l'armée est parvenue à " 
neutraliser " une douzaine d'ethnies rebelles en leur proposant une 
amnistie. Même Khun Sa, seigneur de l'opium du Triangle d'or, et ses 
quelque six milles hommes se sont ralliés au Slorc, en janvier. A 
l'ouest, dans l'Etat Arakan, l'armée a terminé sa "campagne 
d'annihilation " contre les musulmans birmanes, les Rohingyas : 200.000 
personnes ont dû fuir au Bangladesh. A l'est, dans les Etats Karen et 
Kayah, elle a mis en déroute la guérilla karen, dont les combattants ont 
dû se replier en Thaïlande. Mais quelques groupes isolés de combattants 
karens et karannis font encore le coup de feu contre les patrouilles 
gouvernementales. 

Bien que la direction de l'Union nationale karen, la plus pugnace et la 
plus ancienne des guérillas karens, affirme avoir encore sous ses ordres 
5.000 combattants, ses effectifs réels sont aujourd'hui plus proches de 
1.000 à 1.500 maquisards. Ils n'ont que des armes légères, achetées sur 
le marché noir thaïlandais. Réaliste, l'Union national karen souhaite, 
elle aussi, négocier avec le Slorc. Elle a fait savoir qu'elle avait 
renoncé à sa revendication d'indépendance pour une simple autonomie. Le 
Slorc a cependant imposé ses conditions : au préalable, les maquisards 
karens doivent déposer leurs armes et être placés dans des camps 
contrôlés par l'armée. Des conditions que rejette jusqu'à ce jour l'Union 
nationale karen. C'est donc pour mettre la pression sur la guérilla que 
le régime a lancé une campagne de répression contre la population civil 
karen.

<hr>
Headline: IHT  buries Burma Washington sanctions news : Senate Approves 
Foreign Aid Bill
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political 
prisoners, human rights, Slorc abuses, 
Date: July 27-28, 1996
Source: IHT,Euro-Burmanet, AP
Section: ebn
Rubrique: main

by Dawn Star, Euro-Burmanet
With news that would otherwise be front page, the International Herald 
Tribune, with an abridged AP story, virtually buried the Burma sanctions 
news of the US Senate's passing of a $12.25 billion foreign aid bill, 
yesterday, relegating its " limited sanctions against Burma " to the back 
burner. While the bill funds President Clinton's program " fighting the 
illegal drug trade abroad " was approved, it still remains to be 
reconciled with the $11.9 billion House version, which among other 
differences does not include the  Burma sanctions while restricting 
abortion funding - and only then may it be sent on the the President for 
final signature into law.

The funds are intended for fiscal year 1997 beginning October 1. 

According to the report, the Clinton administration, aided by its friends 
in the Republican camp, shelved an atatempt to force a total aid boycott 
and cutoff of economic ties to Burma. Human rights activists and 
detractors of the bill as it now stands, will interpret the Christopher 
at the Jakarta ASEAN conference as foreign policy lobbying against 
sanctions, will now feel betrayed by a Democratic administration that has 
not heeded the urgent appeals of Daw Aung San Suu Kyi to contain the 
military junta by an international investment boycott, as the election 
campaigning Clinton administration moves closer to the Republican party 
line.