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Euro-Burmanet, French press, IHT (r)
- Subject: Euro-Burmanet, French press, IHT (r)
- From: cd@xxxxxxxxxx
- Date: Sat, 27 Jul 1996 16:42:00
Dear Euro-Burmanet readers, these two stories picked up from IHT and
Libération. The Libé story, in french, highlights the karen tragedy in
slorc death camps, and the diminshed forces of the karen rebel movement,
while citing political and diplomatic victory to slorc in wake of US Sec
of State Warren Christopher's ill-fated mission to Jakarta. It looks like
Free Burma has been officially betrayed by the White House, as the
repression worsens.
Dawn Star, Euro-Burmanet (we have had technical problems and delays, but
will be fully operation and back up to date, we hope, soon. Sorry for any
inconvenience.)
http ://www-uvi.eunet.fr/
<hr>
Headline: Nettoyage ethnique de la junte birmane : Près de 75.000 Karens
ont été regroupés dans des "camps de concentration "
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political
prisoners, human rights, Slorc abuses, nettoyage ethnique, Karens,
Libération - Alain Lebas, Karenni, AFP,
Date: Juillet 27, 1996
Source: Libération (Alain Lebas)
Section: ebn
Rubrique: aa
Bangkok - Plus d'une centaine de personnes appartenant à la minorité
karen sont mortes de faim et de maladie, ces derniers jours, dans huit
"camps de concentration " que l'armée birmane a ouverts dans l'Etat
Kayah, ont rapporté vendredi des sources de l'opposition karen en
Thaïlande. Les victimes faisaient partie d'un groupe de 70.000 à 75.000
Karens récemment expulsés de leurs villages.
Selon des témoins cités par l'AFP, l'armée birmane a déclenché une
véritable campagne répression dans l'Etat Kayah, une région habitée
principalement par les minorités ethniques karen et karenni.
La loi martiale et le couvre-feu ont été instaurés. Ceux qui ne s'y
conforment pas sont abattus à vue. Des centaines de villages auraient été
pillés avant d'être détruits et leur population déplacée vers les "zones
d'établissement ", situées à proximité des bases militaires.
L'armée tente ainsi d'isoler les derniers insurgés karens de la
population civil. La majorité des personnes regroupées sont des femmes,
des enfants et des vieillards. Des milliers auraient été envoyés aux
travaux forcés. Femmes et fillettes seraient systématiquement violées,
les greniers à riz systématiquement brûlés. Le Parti national
progressiste karen, une des guérillas ethniques en lute contre le régime
de Rangoon, a appelé dans un communiqué, les Etats-Unis, l'Union
européenne et l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique) à
envoyer rapidement des missions d'enquête et des secours dans cette
région de l'est de la Birmanie " avant que des centaines d'autres
personnes ne périssent ".
Jeudi, à Washington, le Sénat américain a rejeté l'imposition de
sanctions unilatérales massives contre la Birmanie, qui st dirigée depuis
1988 par une junte militaire appelée Slorc (Conseil d'Etat pour la
restauration de l'ordre et d la loi). Les sénateurs ont toutefois adopté
un amendement autorisant la suspension de nouveaux investissements
américains dans ce pays si le Slorc accentue la répression contre
l'opposition démocratique birmane. Ce texte de loi permet au président
Bill Clinton de prohiber de nouveaux investissements en Birmanie si les
généraux du Slorc " causent du tort (à), arrêtent de nouveau pour ses
activités politques ou ordonnent l'exil " de Aung San Suu Kyi, la figure
de proue de l'opposition birmane et prix Nobel de la paix 1991.
La junte birmane a remporté un succès diplomatique, la semaine dernière à
Djakarta, lors de la réunion ministérielle de l'Asean. Celle-ci a accordé
à la Birmanie, sans réserve ni condition, le statut d'observateur. Cette
admission permet à ce pays jusqu'ici isolé sur la scène internationale de
devenir membre à part entière de l'Asean avant l'an 2000.
A l'intérieur du pays aussi, la junte a marqué des points. Pour la
première fois depuis l'indépendance de la Birmanie en 1948, le pouvoir
central de Rangoon est sur le point de réaliser l'unité du pays, en
mettant fin aux insurrections armées qui avaient éclaté parmi les
minorités ethniques.
Au nord, dans les Etats Shan et Kachin, l'armée est parvenue à "
neutraliser " une douzaine d'ethnies rebelles en leur proposant une
amnistie. Même Khun Sa, seigneur de l'opium du Triangle d'or, et ses
quelque six milles hommes se sont ralliés au Slorc, en janvier. A
l'ouest, dans l'Etat Arakan, l'armée a terminé sa "campagne
d'annihilation " contre les musulmans birmanes, les Rohingyas : 200.000
personnes ont dû fuir au Bangladesh. A l'est, dans les Etats Karen et
Kayah, elle a mis en déroute la guérilla karen, dont les combattants ont
dû se replier en Thaïlande. Mais quelques groupes isolés de combattants
karens et karannis font encore le coup de feu contre les patrouilles
gouvernementales.
Bien que la direction de l'Union nationale karen, la plus pugnace et la
plus ancienne des guérillas karens, affirme avoir encore sous ses ordres
5.000 combattants, ses effectifs réels sont aujourd'hui plus proches de
1.000 à 1.500 maquisards. Ils n'ont que des armes légères, achetées sur
le marché noir thaïlandais. Réaliste, l'Union national karen souhaite,
elle aussi, négocier avec le Slorc. Elle a fait savoir qu'elle avait
renoncé à sa revendication d'indépendance pour une simple autonomie. Le
Slorc a cependant imposé ses conditions : au préalable, les maquisards
karens doivent déposer leurs armes et être placés dans des camps
contrôlés par l'armée. Des conditions que rejette jusqu'à ce jour l'Union
nationale karen. C'est donc pour mettre la pression sur la guérilla que
le régime a lancé une campagne de répression contre la population civil
karen.
Dear Euro-Burmanet readers, these two stories picked up from IHT and
Libération. The Libé story, in french, highlights the karen tragedy in
slorc death camps, and the diminshed forces of the karen rebel movement,
while citing political and diplomatic victory to slorc in wake of US Sec
of State Warren Christopher's ill-fated mission to Jakarta. It looks like
Free Burma has been officially betrayed by the White House, as the
repression worsens.
Dawn Star, Euro-Burmanet (we have had technical problems and delays, but
will be fully operation and back up to date, we hope, soon. Sorry for any
inconvenience.)
http ://www-uvi.eunet.fr/
<hr>
Headline: Nettoyage ethnique de la junte birmane : Près de 75.000 Karens
ont été regroupés dans des "camps de concentration "
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political
prisoners, human rights, Slorc abuses, nettoyage ethnique, Karens,
Libération - Alain Lebas, Karenni, AFP,
Date: Juillet 27, 1996
Source: Libération (Alain Lebas)
Section: ebn
Rubrique: aa
Bangkok - Plus d'une centaine de personnes appartenant à la minorité
karen sont mortes de faim et de maladie, ces derniers jours, dans huit
"camps de concentration " que l'armée birmane a ouverts dans l'Etat
Kayah, ont rapporté vendredi des sources de l'opposition karen en
Thaïlande. Les victimes faisaient partie d'un groupe de 70.000 à 75.000
Karens récemment expulsés de leurs villages.
Selon des témoins cités par l'AFP, l'armée birmane a déclenché une
véritable campagne répression dans l'Etat Kayah, une région habitée
principalement par les minorités ethniques karen et karenni.
La loi martiale et le couvre-feu ont été instaurés. Ceux qui ne s'y
conforment pas sont abattus à vue. Des centaines de villages auraient été
pillés avant d'être détruits et leur population déplacée vers les "zones
d'établissement ", situées à proximité des bases militaires.
L'armée tente ainsi d'isoler les derniers insurgés karens de la
population civil. La majorité des personnes regroupées sont des femmes,
des enfants et des vieillards. Des milliers auraient été envoyés aux
travaux forcés. Femmes et fillettes seraient systématiquement violées,
les greniers à riz systématiquement brûlés. Le Parti national
progressiste karen, une des guérillas ethniques en lute contre le régime
de Rangoon, a appelé dans un communiqué, les Etats-Unis, l'Union
européenne et l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique) à
envoyer rapidement des missions d'enquête et des secours dans cette
région de l'est de la Birmanie " avant que des centaines d'autres
personnes ne périssent ".
Jeudi, à Washington, le Sénat américain a rejeté l'imposition de
sanctions unilatérales massives contre la Birmanie, qui st dirigée depuis
1988 par une junte militaire appelée Slorc (Conseil d'Etat pour la
restauration de l'ordre et d la loi). Les sénateurs ont toutefois adopté
un amendement autorisant la suspension de nouveaux investissements
américains dans ce pays si le Slorc accentue la répression contre
l'opposition démocratique birmane. Ce texte de loi permet au président
Bill Clinton de prohiber de nouveaux investissements en Birmanie si les
généraux du Slorc " causent du tort (à), arrêtent de nouveau pour ses
activités politques ou ordonnent l'exil " de Aung San Suu Kyi, la figure
de proue de l'opposition birmane et prix Nobel de la paix 1991.
La junte birmane a remporté un succès diplomatique, la semaine dernière à
Djakarta, lors de la réunion ministérielle de l'Asean. Celle-ci a accordé
à la Birmanie, sans réserve ni condition, le statut d'observateur. Cette
admission permet à ce pays jusqu'ici isolé sur la scène internationale de
devenir membre à part entière de l'Asean avant l'an 2000.
A l'intérieur du pays aussi, la junte a marqué des points. Pour la
première fois depuis l'indépendance de la Birmanie en 1948, le pouvoir
central de Rangoon est sur le point de réaliser l'unité du pays, en
mettant fin aux insurrections armées qui avaient éclaté parmi les
minorités ethniques.
Au nord, dans les Etats Shan et Kachin, l'armée est parvenue à "
neutraliser " une douzaine d'ethnies rebelles en leur proposant une
amnistie. Même Khun Sa, seigneur de l'opium du Triangle d'or, et ses
quelque six milles hommes se sont ralliés au Slorc, en janvier. A
l'ouest, dans l'Etat Arakan, l'armée a terminé sa "campagne
d'annihilation " contre les musulmans birmanes, les Rohingyas : 200.000
personnes ont dû fuir au Bangladesh. A l'est, dans les Etats Karen et
Kayah, elle a mis en déroute la guérilla karen, dont les combattants ont
dû se replier en Thaïlande. Mais quelques groupes isolés de combattants
karens et karannis font encore le coup de feu contre les patrouilles
gouvernementales.
Bien que la direction de l'Union nationale karen, la plus pugnace et la
plus ancienne des guérillas karens, affirme avoir encore sous ses ordres
5.000 combattants, ses effectifs réels sont aujourd'hui plus proches de
1.000 à 1.500 maquisards. Ils n'ont que des armes légères, achetées sur
le marché noir thaïlandais. Réaliste, l'Union national karen souhaite,
elle aussi, négocier avec le Slorc. Elle a fait savoir qu'elle avait
renoncé à sa revendication d'indépendance pour une simple autonomie. Le
Slorc a cependant imposé ses conditions : au préalable, les maquisards
karens doivent déposer leurs armes et être placés dans des camps
contrôlés par l'armée. Des conditions que rejette jusqu'à ce jour l'Union
nationale karen. C'est donc pour mettre la pression sur la guérilla que
le régime a lancé une campagne de répression contre la population civil
karen.
Dear Euro-Burmanet readers, these two stories picked up from IHT and
Libération. The Libé story, in french, highlights the karen tragedy in
slorc death camps, and the diminshed forces of the karen rebel movement,
while citing political and diplomatic victory to slorc in wake of US Sec
of State Warren Christopher's ill-fated mission to Jakarta. It looks like
Free Burma has been officially betrayed by the White House, as the
repression worsens.
Dawn Star, Euro-Burmanet (we have had technical problems and delays, but
will be fully operation and back up to date, we hope, soon. Sorry for any
inconvenience.)
http ://www-uvi.eunet.fr/
<hr>
Headline: Nettoyage ethnique de la junte birmane : Près de 75.000 Karens
ont été regroupés dans des "camps de concentration "
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political
prisoners, human rights, Slorc abuses, nettoyage ethnique, Karens,
Libération - Alain Lebas, Karenni, AFP,
Date: Juillet 27, 1996
Source: Libération (Alain Lebas)
Section: ebn
Rubrique: aa
Bangkok - Plus d'une centaine de personnes appartenant à la minorité
karen sont mortes de faim et de maladie, ces derniers jours, dans huit
"camps de concentration " que l'armée birmane a ouverts dans l'Etat
Kayah, ont rapporté vendredi des sources de l'opposition karen en
Thaïlande. Les victimes faisaient partie d'un groupe de 70.000 à 75.000
Karens récemment expulsés de leurs villages.
Selon des témoins cités par l'AFP, l'armée birmane a déclenché une
véritable campagne répression dans l'Etat Kayah, une région habitée
principalement par les minorités ethniques karen et karenni.
La loi martiale et le couvre-feu ont été instaurés. Ceux qui ne s'y
conforment pas sont abattus à vue. Des centaines de villages auraient été
pillés avant d'être détruits et leur population déplacée vers les "zones
d'établissement ", situées à proximité des bases militaires.
L'armée tente ainsi d'isoler les derniers insurgés karens de la
population civil. La majorité des personnes regroupées sont des femmes,
des enfants et des vieillards. Des milliers auraient été envoyés aux
travaux forcés. Femmes et fillettes seraient systématiquement violées,
les greniers à riz systématiquement brûlés. Le Parti national
progressiste karen, une des guérillas ethniques en lute contre le régime
de Rangoon, a appelé dans un communiqué, les Etats-Unis, l'Union
européenne et l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique) à
envoyer rapidement des missions d'enquête et des secours dans cette
région de l'est de la Birmanie " avant que des centaines d'autres
personnes ne périssent ".
Jeudi, à Washington, le Sénat américain a rejeté l'imposition de
sanctions unilatérales massives contre la Birmanie, qui st dirigée depuis
1988 par une junte militaire appelée Slorc (Conseil d'Etat pour la
restauration de l'ordre et d la loi). Les sénateurs ont toutefois adopté
un amendement autorisant la suspension de nouveaux investissements
américains dans ce pays si le Slorc accentue la répression contre
l'opposition démocratique birmane. Ce texte de loi permet au président
Bill Clinton de prohiber de nouveaux investissements en Birmanie si les
généraux du Slorc " causent du tort (à), arrêtent de nouveau pour ses
activités politques ou ordonnent l'exil " de Aung San Suu Kyi, la figure
de proue de l'opposition birmane et prix Nobel de la paix 1991.
La junte birmane a remporté un succès diplomatique, la semaine dernière à
Djakarta, lors de la réunion ministérielle de l'Asean. Celle-ci a accordé
à la Birmanie, sans réserve ni condition, le statut d'observateur. Cette
admission permet à ce pays jusqu'ici isolé sur la scène internationale de
devenir membre à part entière de l'Asean avant l'an 2000.
A l'intérieur du pays aussi, la junte a marqué des points. Pour la
première fois depuis l'indépendance de la Birmanie en 1948, le pouvoir
central de Rangoon est sur le point de réaliser l'unité du pays, en
mettant fin aux insurrections armées qui avaient éclaté parmi les
minorités ethniques.
Au nord, dans les Etats Shan et Kachin, l'armée est parvenue à "
neutraliser " une douzaine d'ethnies rebelles en leur proposant une
amnistie. Même Khun Sa, seigneur de l'opium du Triangle d'or, et ses
quelque six milles hommes se sont ralliés au Slorc, en janvier. A
l'ouest, dans l'Etat Arakan, l'armée a terminé sa "campagne
d'annihilation " contre les musulmans birmanes, les Rohingyas : 200.000
personnes ont dû fuir au Bangladesh. A l'est, dans les Etats Karen et
Kayah, elle a mis en déroute la guérilla karen, dont les combattants ont
dû se replier en Thaïlande. Mais quelques groupes isolés de combattants
karens et karannis font encore le coup de feu contre les patrouilles
gouvernementales.
Bien que la direction de l'Union nationale karen, la plus pugnace et la
plus ancienne des guérillas karens, affirme avoir encore sous ses ordres
5.000 combattants, ses effectifs réels sont aujourd'hui plus proches de
1.000 à 1.500 maquisards. Ils n'ont que des armes légères, achetées sur
le marché noir thaïlandais. Réaliste, l'Union national karen souhaite,
elle aussi, négocier avec le Slorc. Elle a fait savoir qu'elle avait
renoncé à sa revendication d'indépendance pour une simple autonomie. Le
Slorc a cependant imposé ses conditions : au préalable, les maquisards
karens doivent déposer leurs armes et être placés dans des camps
contrôlés par l'armée. Des conditions que rejette jusqu'à ce jour l'Union
nationale karen. C'est donc pour mettre la pression sur la guérilla que
le régime a lancé une campagne de répression contre la population civil
karen.
<hr>
Headline: IHT buries Burma Washington sanctions news : Senate Approves
Foreign Aid Bill
Keyword: National League for Democracy (NLD), Aung San Suu Kyi, political
prisoners, human rights, Slorc abuses,
Date: July 27-28, 1996
Source: IHT,Euro-Burmanet, AP
Section: ebn
Rubrique: main
by Dawn Star, Euro-Burmanet
With news that would otherwise be front page, the International Herald
Tribune, with an abridged AP story, virtually buried the Burma sanctions
news of the US Senate's passing of a $12.25 billion foreign aid bill,
yesterday, relegating its " limited sanctions against Burma " to the back
burner. While the bill funds President Clinton's program " fighting the
illegal drug trade abroad " was approved, it still remains to be
reconciled with the $11.9 billion House version, which among other
differences does not include the Burma sanctions while restricting
abortion funding - and only then may it be sent on the the President for
final signature into law.
The funds are intended for fiscal year 1997 beginning October 1.
According to the report, the Clinton administration, aided by its friends
in the Republican camp, shelved an atatempt to force a total aid boycott
and cutoff of economic ties to Burma. Human rights activists and
detractors of the bill as it now stands, will interpret the Christopher
at the Jakarta ASEAN conference as foreign policy lobbying against
sanctions, will now feel betrayed by a Democratic administration that has
not heeded the urgent appeals of Daw Aung San Suu Kyi to contain the
military junta by an international investment boycott, as the election
campaigning Clinton administration moves closer to the Republican party
line.